"Un programme d'actions comporte des risques et des coûts mais ils sont bien moindres que les risques et les coûts de l'inaction que l'on trouve si rassurante" JFK

Ces additifs alimentaires qui nous veulent du mal

Qu’est ce qu’un additif alimentaire ?

Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées aux produits pour en améliorer la conservation, le goût, l'apparence ou la texture.


Parmi eux, on trouve :


  • Les édulcorants (aspartame, stevia) : pour sucrer sans calories.
  • Les conservateurs (sorbate de potassium, nitrites) : pour prolonger la durée de vie.
  • Les colorants (E102 à E180) : pour rendre les aliments plus attrayants.
  • Les acidifiants (acide citrique, lactique) : pour ajuster le pH et préserver la fraîcheur.
  • Les agents de texture (gélatine, carraghénane) : pour modifier la consistance des aliments.


Y a-t-il des additifs plus naturels ou acceptables ?


Certains additifs, d'origine naturelle ou utilisés depuis longtemps, sont généralement considérés comme plus sûrs, bien que cela dépende des quantités consommées :


  • Additifs acceptables :
    • Acide citrique (E330) : dérivé des agrumes, couramment utilisé comme conservateur.
    • Lécithine (E322) : émulsifiant extrait du soja ou du tournesol.
    • Curcumine (E100) : colorant naturel extrait du curcuma.
    • Gomme arabique (E414) : épaississant naturel issu de résines d’arbres.


  • Additifs à éviter :
    • Nitrites et nitrates (E249 à E252) : présents dans les charcuteries, suspectés d’être cancérogènes en cas de transformation en nitrosamines dans l'organisme.
    • Sorbate de potassium (E202) : conservateur souvent associé à des allergies.
    • Carraghénane (E407) : épaississant pouvant provoquer des inflammations intestinales.
    • Colorants synthétiques (E102, E110, etc.) : associés à des troubles comportementaux chez les enfants.


Le Glutamate de Sodium (E621) : une présence disséminée et des dangers sous-diagnostiqués

Le glutamate de sodium, connu sous le nom d’E621, est omniprésent dans les aliments industriels. Ce rehausseur de goût, souvent dissimulé sous d’autres noms, est l’objet de controverses pour ses effets potentiels sur la santé.

Cet article examine la multiplicité de ses appellations, les recherches des Drs Schwartz et Blaylock, et ce que cela signifie pour les consommateurs.


Une dissimulation sous plusieurs appellations :


Pour échapper à la méfiance croissante des consommateurs, les fabricants masquent souvent la présence de glutamate de sodium sous des noms différents, tels que :


  • Glutamate monosodique
  • Acide glutaminique
  • Glutamate monopotassique
  • Diglutamate de calcium
  • Glutamate d’ammonium
  • Diglutamate de magnésium
  • GMS
  • Extrait de levure
  • Protéines hydrolysées (soja, maïs, blé)
  • Bouillon ou arômes naturels
  • Glutamate de calcium
  • Caséinate de sodium ou de calcium
  • Isolats de protéines.

Cela permet à l'industrie de contourner l'étiquetage explicite du MSG tout en continuant à l'utiliser. Ces substituts contiennent du glutamate libre, biologiquement similaire au MSG, et produisent les mêmes effets dans l'organisme.


Les travaux très documentés des Drs Schwartz et Blaylock ou le danger neurologique du "MSG" Dr Russell Blaylock : "Excitotoxins: The Taste That Kills"


Le Dr Blaylock, neurochirurgien et auteur du livre Excitotoxins: The Taste That Kills, a mis en lumière les dangers des excitotoxines comme le glutamate de sodium :


  • Effet neurotoxique : Le glutamate agit comme un neurotransmetteur dans le cerveau. En excès, il provoque une surstimulation des neurones, pouvant mener à leur destruction. Ce processus, appelé excitotoxicité, est suspecté de jouer un rôle dans des maladies comme Alzheimer, Parkinson et la sclérose en plaques.
  • Accumulation discrète : Selon Blaylock, l'exposition répétée au MSG via des aliments transformés peut entraîner des effets cumulatifs, surtout chez les enfants, dont le système nerveux est encore en développement.


Dr Jack Samuels Schwartz : les réactions hypersensibles


Le Dr Schwartz, fondateur de la Truth in Labeling Campaign, a documenté de nombreux cas de réactions graves au MSG, souvent non diagnostiquées :

  • Symptômes physiques : Migraines, palpitations cardiaques, et troubles gastro-intestinaux.
  • Problèmes neurologiques : Confusion mentale, troubles du sommeil, et irritabilité.
  • Sensibilisation cachée : Schwartz a également montré que même des personnes sans antécédents de sensibilité au MSG peuvent développer une réaction après une exposition prolongée.


Les conséquences pour la santé :


Effets sur le système nerveux

Les études de Blaylock et Schwartz suggèrent que l'excès de glutamate, particulièrement dans sa forme libre, perturbe l'équilibre excitateur/inhibiteur dans le cerveau.


Cela peut :

Aggraver les troubles neurologiques existants.

Accélérer le vieillissement cérébral.


Effets métaboliques et inflammatoires

  • Une surconsommation de MSG pourrait favoriser une inflammation systémique, un facteur clé dans des pathologies telles que le diabète de type 2 et l'obésité (Obesity Reviews, 2011).
  • Il est également lié à une augmentation des marqueurs inflammatoires, selon une étude de 2010 dans le Journal of Clinical Endocrinology.


Les nanoparticules : un enjeu majeur


Les additifs sous forme de nanoparticules, comme le dioxyde de titane (E171), posent des questions inédites :


  • Qu’est-ce qu’une nanoparticule ?
    Une nanoparticule mesure moins de 100 nanomètres, ce qui lui confère des propriétés physiques et chimiques uniques. Par exemple, elles améliorent la texture ou la blancheur des aliments.
  • Problèmes liés aux nanoparticules :
    • Absorption systémique : en raison de leur petite taille, elles peuvent traverser les parois intestinales et se retrouver dans le sang ou les organes.
    • Toxicité potentielle : plusieurs études, comme celles publiées dans le Journal of Nanobiotechnology, ont démontré que des nanoparticules pouvaient provoquer des inflammations ou des dommages cellulaires.
  • L’exemple du dioxyde de titane (E171) :
    • En France, il est interdit dans les denrées alimentaires depuis 2020.
    • Au niveau de l’Union européenne, l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a jugé en 2021 qu'il "ne pouvait plus être considéré comme sûr".
    • Aux États-Unis, il reste autorisé, bien que de nombreuses ONG appellent à une révision des réglementations.


Les nanoparticules de glutamate et nouvelles inquiétudes :


De nouvelles formulations utilisent des nanoparticules de glutamate, augmentant

son absorption dans l'organisme. Les implications toxicologiques de ces

particules sont encore mal comprises, mais elles soulèvent des inquiétudes quant

à une exposition accrue.


Le rôle des lobbies et des agences de régulation


En Europe :

  • L'EFSA analyse les données scientifiques et publie des avis pour encadrer l’usage des additifs.
  • Cependant, de puissants lobbies industriels influencent souvent la lenteur ou la permissivité des décisions réglementaires. Par exemple, des additifs comme le dioxyde de titane ont été défendus pendant des années malgré des preuves inquiétantes.

Aux États-Unis :

  • La FDA (Food and Drug Administration) supervise les additifs, mais de nombreuses substances sont classées Generally Recognized As Safe (GRAS) sans tests approfondis.
  • Le lobbying industriel y est particulièrement influent, permettant à des additifs controversés comme le bromate de potassium de rester sur le marché.


Comment choisir en conscience ?


1.Lisez les étiquettes :


o Repérez les codes "E" et évitez ceux listés comme controversés (E249 à E252, E171, etc.).

o Préférez des produits avec une liste d’ingrédients courte et compréhensible.

o Apprenez à identifier les noms alternatifs pour le MSG.

Soyez particulièrement vigilant avec les produits contenant :

- "Hydrolysé", "extrait", ou "isolat,

- Termes vagues comme "arôme naturel" ou "épices".


2.Optez pour des labels fiables

o Les labels biologiques limitent fortement l’usage d’additifs synthétiques.


3.Privilégiez les aliments bruts et non transformés

o Les aliments entiers (fruits, légumes, céréales, noix) ne contiennent aucun additif.


4. Recherchez des Alternatives Naturelles :


Pour renforcer les saveurs sans MSG, utilisez :

- les épices comme le curcuma, le gingembre ou le poivre noir,

- les algues naturelles comme le kombu, riches en glutamate naturel et bénéfique lorsqu'il est consommé avec des nutriments synergiques.


5.Évitez les produits ultra-transformés

o Ils sont souvent riches en additifs pour compenser leur faible qualité nutritionnelle.


6. Éduquez-vous sur l'impact cumulatif :

-o Même des expositions faibles mais répétées peuvent avoir des effets à long terme.


En conclusion : un rôle clé pour les consommateurs :


En tant que consommateur, privilégier une alimentation naturelle, brute, et exempte d'additifs est une étape clé pour reprendre le contrôle de sa santé. Adoptez une approche proactive, basée sur l’information, pour optimiser votre bien-être et celui de votre famille.


Grâce à une vigilance accrue et à des choix éclairés, il est possible de minimiser l’impact négatif des additifs et favoriser une alimentation plus saine et respectueuse du corps.


Le biohacking alimentaire repose sur cette logique : comprendre, analyser, et ajuster ses choix pour optimiser son bien-être physique et mental.


En choisissant des produits bruts, en limitant les additifs artificiels et en restant informé des avancées scientifiques, chacun peut prendre le contrôle de son alimentation et protéger sa santé durablement.

Mes autres activités et projets

Coach Team Track and Trail

La team T'nT actuellement composée de 12 athlètes est amenée à grossir....

Podcast "Biohacker/Bio à coeur"

Podcast à écouter sur Spotify, Apple Podcast etc...

La diag pour mes 60 ans!

Dans la méthode BHN15 que je propose, je valide certains contenus en me ......